Pourquoi on croit ce qu’on croit : comprendre les biais dans notre tête
- Magnestical Hallowed

- 17 oct.
- 3 min de lecture
On aime croire qu’on pense de manière logique et par nos "propres moyens" (loool), mais en réalité, notre cerveau nous joue souvent des tours. Il utilise des raccourcis mentaux pour prendre des décisions rapidement, et ces raccourcis peuvent nous faire croire des choses sans vraiment réfléchir. On appelle ça les biais cognitifs.
C’est quoi un biais cognitif ?
Un biais cognitif, c’est quand notre cerveau déforme la réalité, souvent sans qu’on s’en rende compte. C’est logique : le cerveau doit traiter trop d’informations chaque jour. Le problème, c’est quand ces raccourcis nous font prendre de mauvaises décisions ou croire à des idées fausses.
Voici quelques biais très courants :
Le biais de confirmation : on cherche surtout ce qui confirme ce qu’on pense déjà. Exemple : si vous êtes persuadé qu’un aliment fait grossir, vous remarquerez uniquement les articles qui le disent et vous oublierez ceux qui disent le contraire.
L’effet de halo : si quelqu’un nous semble sympa, on croit automatiquement qu’il est aussi compétent ou fiable. Exemple : un collègue agréable nous paraît plus compétent, même sans preuve.
Le biais d’ancrage : la première information qu’on reçoit influence tout ce qu’on pense ensuite. Exemple : un produit annoncé à 200 €, puis vendu à 120 €, nous semble automatiquement une bonne affaire, même si sa vraie valeur est plus faible.
Ces biais, on les vit tous les jours, souvent sans s’en rendre compte.
Le biais d'autocomplaisance : la tendance à attribuer nos succès à notre propre réussite mais nos échecs à un facteur extérieur.
Le biais du statu quo : l'art de garder les choses telles qu'elles sont plutôt que de changer pour quelque chose de mieux.
Le biais de négativité : la facilité à se souvenir plus facilement de choses négatives que de choses positives.

Comment ça influence nos décisions
Ces biais sont partout. Sur les réseaux sociaux, ils nous font liker et partager ce qui confirme nos opinions et ignorer le reste, ou ce qui nous fait vivre des émotions qu'on a envie de vivre. Dans nos relations, ils nous poussent à juger quelqu’un sur une première impression et à rester bloqué sur ce jugement. Dans nos choix du quotidien, ils nous font préférer ce qui nous semble familier ou sûr, plutôt que ce qui serait vraiment mieux pour nous.
Beaucoup de gens pensent par exemple, qu’un remède naturel est forcément sans danger. Ils se basent sur des témoignages ou des articles populaires, sans chercher de preuves scientifiques. C’est exactement le biais de confirmation et le biais d’autorité à l’œuvre.
Comment faire attention à ses biais
Prendre conscience qu’ils existent est le premier pas. Ensuite, on peut faire des petites choses simples pour s'en défaire ou leur laisser moins de poids :
Se poser des questions contradictoires : à chaque fois qu’on est sûr d’une idée, se demander ce qui pourrait la contredire.
Chercher différents points de vue : ne pas rester bloqué sur une seule source d’information.
Suivre son autorité et sa stratégie : prendre les meilleures décisions pour soi c'est se reconnecter à son Human Design
Écrire ses réflexions : noter ses pensées aide à repérer les raccourcis que le cerveau a pris.
Un petit exercice à tester
La prochaine fois que tu crois fermement à quelque chose, essayez de liste les preuves qui pourraient montrer que c’est faux. Même si elles sont faibles ou improbables, noter ces preuves aide à réfléchir plus clairement.
Nos biais cognitifs sont invisibles mais puissants. Ils influencent ce qu’on croit, comment on juge les autres et nos décisions. Développer son esprit critique, c’est apprendre à les repérer et à ne plus se laisser guider par nos réflexes. Chaque prise de conscience nous rapproche d’une pensée plus claire et plus autonome.


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